💸 214 millions d’euros 💰

C’est le montant cumulé des amendes prononcées par la CNIL en 2021.

Pour rappel, en cas de non-respect du RGPD, les sanctions pécuniaires peuvent aller jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel et jusqu’à 20 millions d’euros.

🧐 Il existe plusieurs sortes de contrôles CNIL :
–       Le contrôle sur place : il s’agit d’un contrôle inopiné dans les locaux de l’organisme contrôlé. Cela signifie que l’organisme contrôlé n’est pas prévenu à l’avance de la tenue d’un contrôle.
–       L’audition sur convocation : l’organisme contrôlé est convoqué dans les locaux de la CNIL qui procède à des entretiens pour recueillir des informations, à des constations et recueil de pièces.
–       Le contrôle en ligne : les agents de la CNIL consultent les données librement accessibles ou rendues accessibles, c’est-à-dire souvent le site internet de l’organisme contrôlé, en se comportant comme tout internaute.
–       Le contrôle sur pièces : il consiste en l’envoi d’un questionnaire à l’organisme visé, par courrier recommandé avec accusé réception. Ce questionnaire est destiné à recueillir des éléments d’information ainsi que des pièces et documents justificatifs.

🕵️‍♀️ Les suites du contrôle peuvent être de quatre types :
–       Une clôture sèche : tout est parfait ou presque.
–       Une clôture avec observations. Il s’agit d’une clôture avec des recommandations sur les points à mettre en conformité.
–       Une mise en demeure de se mettre en conformité, qui peut être publique ou non.
–       Une sanction financière qui peut être publique ou non.

En 2021, la CNIL a prononcé 18 sanctions dont 12 ont été rendues publiques.

🔐 La moitié des sanctions concerne en partie une mauvaise sécurité des données, ce qui illustre que :
–       les mesures de sécurité prises par les organismes restent souvent insuffisantes ;
–       la CNIL vérifie systématiquement la sécurité des systèmes d’information lorsqu’elle effectue un contrôle.

Pour en savoir plus : le bilan de la CNIL 2021